Hungarian House of Photography
Earlier Exhibitions
André Kertész Terem

Within the scope of the Agreement of Cooperation between the French Community of Belgium, the Walloon Region and the Republic of Hungary the Belgian Embassy in Hungary, the Walloon-Brussels Representation and Hungarian House of Photography presents

GEORGES SIMEN0N entitled

In Simenon's eye Open to the public: 04. - 27. March 2005.

The exhibition was arranged from the photographs which were generously placed at our disposal by John Simenon and the author's family, and is organised within the scope of the Francophone Week in Budapest

In Simenon's eye · Georges Simenon

 




Eléments de biographie G. SIMENON inspirés par une

réduction de la Chronologie de Michel Carly publiée dans le catalogue de la Galerie Nationale du Jeu de Paume mars 2004,

en vue d’une traduction hongroise pour un fascicule de présentation de l’exposition « l’œil de Simenon « à Budapest et à Pécs.

Responsable /Nicole Reding- Hourcade

Centre d’études sur la littérature de Belgique francophone(é tudiants : SZEKERES G., KISS I, BOZSER J., BENE Krisztián)

Enfance - Adolescence

De l’enfant au journaliste

1903

Naissance le 13 février 1903, à Liège de Georges Joseph Christian Simenon, baptisé le 15 février de la même année à l’ Eglise St Denis.

1906-1914

Ecole gardienne des Sœurs Notre Dame

Etudes primaires (Institut St. André des Ecoles chrétiennes)

1914-1915

Externe au collège des Jésuites St Louis

Première expérience amoureuse

Changement pour le collège St Servais sous prétexte d’une formation d’officier

1918

Quitte le collège St Servais, fait des « petits boulots »

1919

entre à « la Gazette de Liège » où il fait « les chiens écrasés » (faits divers)

Ecrit son premier article « Sensassionel défilé aux terrasses »

Publie son premier billet « Hors du poulailler »

1920

Fréquente un cénacle de jeunes artistes et fait la connaissance de sa première femme Régine Renchon, étudiante aux Beaux- Arts

Ecrit son 1er roman : « Au pont des Arches »

1921

écrit un 2ème roman humoristique « Jehan Pinaguet » (inédit jusqu’en 1991)

effectue son service militaire et poursuit ses articles pour la Gazette de Liège

1922

Initiation à la photographie

Découverte de Paris puis départ et installation chaotique à Paris

1923

mariage religieux à Liège avec Régine Renchon

« petits boulots » à Paris

LES DEBUTS D’ECRIVAIN

1924-25-26

Ecrit « Le roman d’une dactylo » premier de 190 romans populaires écrits pendant 7 ans avec différents pseudonymes

liaison avec Joséphine Baker, début d’amitié avec J. Renoir

1927

contrat avec Paris- matin pour un roman rapide qui ne verra pas le jour mais lui procurera quelque argent

projet d’un magazine sur Joséphine Baker

1928

balbutiements photographiques à bord d’un petit bateau racontés dans « Une France inconnue ou l’aventure des 2 berges

2 romans « populaires » adressés à Gallimard que G. Sadoul n’estime pas au point.

1929-30-31

écriture et voyages : s’achète un bateau l’Ostrogoth qui devient son lieu d’habitation de 1929 à 1931

rédige « Treize coupables, Escales nordiques reportage-feuilleton » en 1931, « Pays du Froid » inédit

Publie sous forme de roman-feuilleton « La Maison de l’inquiétude » où apparaît le personnage de Maigret pour la première fois.

VOYAGES ET PHOTOS 1931-35

Est pris chez Fayard où il publiera 31 titres entre 1931 et 34

S’intéresse à la photographie, veut illustrer les couvertures de Maigret par la photo

Fait un périple en voiture en 31 avec le photographe tchèque Hans Oplatka reprenant un voyage de 1928 pour le magazine « Voila »

Credo de Simenon « l’objectif se focalise sur les gens du canal, les mariniers, leur vie, leurs habitudes. »

Lance une collection « phototexte »avec « La Folle d ’Itteville »

1932

Mai à septembre : voyage en Afrique, reportage « L’heure du nègre » ; 750 clichés vont illustrer ce périple

Continue l’écriture de plusieurs romans

1933 hiver et printemps

reportages : « Europe 3, Peuples qui ont faim … » en Belgique, France, Allemagne, Lituanie, Pologne, Roumanie Ukraine et même Hongrie.

Michel Carly évoque la « maturité du regard ciné matographique de Simenon »

1934-1935

écrit son dernier Maigret pour Fayard

part sur un voilier, l’Araldo, sillonner la Méditerranée

publie les « Clients d’Avrenos » et « 45° à l’ombre » et autres textes

Décembre 1934 à mai 1935

tour du monde en 155 jours qui lui inspire 6 romans, 8 nouvelles

Est établi en France mais change souvent de domicile

1936-40

Dans le Var, en Italie, dans le Calvados, à Neuilly, à La Rochelle, Simenon nomade continue d’écrire entre autres : « Les Inconnus dans la maison » et le « Bourgmestre de Furnes » en 1938,

poursuit une correspondance avec Gide

naissance de son premier fils Marc le 19 avril 1939

Les années de Guerre 1940-45

Rédaction de « La maison du Juge », de « la Veuve Couderc » en 1940

Lors de la mobilisation, les autorités belges le maintiennent en Charente où il devient même « haut commissaire aux réfugiés belges pour le département de Charente inférieure »Crée un centre d’accueil pour les réfugiés belges ;

Après la fermeture du centre, les réfugiés répartis dans d’autres endroits, il s’installe en Vendée et continue d’écrire plusieurs romans en 1941, 42

Il déménagera encore en Vendée et malgré une pleurésie continue à publier.

Cinq films d’après son œuvre seront produits par les Continental Films gérés par les Allemands

Vivra en Vendée jusqu ‘à la fin de la guerre où il fera l ’objet d’une enquête qui sera terminée « classée sans suite ».

Retour à Paris

LES ANNEES NORD AMERICAINES (fin 45-1955)

S’installe au Canada dès octobre-novembre 45 (sa secrétaire canadienne Denyse Ouimet)deviendra en 1950 sa seconde épouse

Ecrit encore un Maigret à New-York

Visite les USA

En 1947 séjourne à Cuba, continue son périple américain

En 1949 Denyse est enceinte de son second fils Jean qui naîtra en Arizona, continue ses publications

En 1950 divorce et se remarie avec Denyse Quimet mère de Jean

Reste jusqu’en 1955 dans le Connecticut où il écrit 26 romans, dont « Tante Jeanne, Les Mémoires de Maigret » et «  La neige était sale » pièce de théâtre

Nommé à l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique en 1951

Retour triomphal en France, Belgique

Revient aux USA où naît sa fille Marie-Jo

Dès 1955 envisage un retour vers l’Europe

LES ANNEES SUISSES 1957-1989

1957-1963

séjour au château d’Echandens près de Lausanne, plus de 25 romans sont écrits dans cet endroit

reçoit la visite de Miller, Chaplin son voisin 

1958 préside le Festival du film de Bruxelles

1960 préside le XIIIe Festival de Cannes

1961

aggravation de l’état de santé de Denyse son épouse

continue à écrire Le Train, Maigret et Les braves gens

Inauguration de la bibliothèque publique communale G. Simenon à Liè ge

1962-63

quitte Echandens pour Epalinges

continue sa carrière

détérioration de l’état de santé de Denyse

naissance de deux de ses petits enfants

1964

Denyse quitte Epalinges

Simenon continue ses publications

1965 croisière familiale en Méditerranée

1969 enregistrement d’une émission pour la RTBF avec Henri Guillemin

titre « Simenon reçoit… »

1971

commence son 213ème roman

création à l’Université Catholique de Louvain, par le professeur Piron, de 4 cours de licence consacrés à Simenon dans la chaire de Philologie et littérature française

1972 quitte Epalinges pour Lausanne, Avenue de Cour

1973

nommé Doctor Honoris Causa de l’Université de Liège

décide de ne plus écrire mais dicte

1974 s’installe avenue des figuiers sa dernière maison

1976 Création à Liège à l’instigation du Professeur Piron du Centre d’études Georges Simenon de l’université de Liège fait don à cette institution de beaucoup de ses documents.

1978 mort et incinération de sa fille Marie- Jo 

1980 rédige ses mémoires à la main

1981 « Apostrophes » spécial Simenon, le 27 novembre par Bernard Pivot qui se rend à Lausanne.

1985

mort de sa première femme Régine

les Presse s de la Cité publient les 25 tomes de son œuvre 

Colloque international organisé par le Centre d’études Georges Simenon sur le thème « genèse et unité de son oeuvre 

1989

s’éteint à l’avenue des figuiers à Lausanne

incinéré au centre de Montoie

 

 

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